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Un nom en référence à l’indigo « Septième couleur de l’arc-en-ciel » selon Isaac Newton
Le projet de cette première collection de prêt-à -porter et de « style de vie » est né d’une volonté d’associer le savoir-faire indien dans l’art de l’impression du tissu avec le style d’un créateur français réputé pour ses vêtements à l’architecture épurée.
Au Rajasthan, à Akola, petite ville située à 80 km d’Udaipur, subsistent quelques familles qui perpétuent l’impression de tissu à la main par un
procédé spécifique appelé "Dabu" ou "Mud resist process"
Ce procédé utilise de la boue (faite d’une combinaison de poudre de calcaire, d’écorce de blé, de gomme et d’huile) qui, appliquée sur le tissu à l’aide de tampons à motifs empêche la couleur de se fixer sur la matière lorsque celle-ci est trempée dans les cuves d’indigo.
Savoir-faire typique de cette région d’Inde, ce procédé est utilisé dans la confection d’une jupe traditionnelle nommée Phentiya.
La créatrice néerlandaise Iris van Herpen est parfois jugée trop en avance sur son temps. « Elle travaille pour des êtres qui ne sont pas encore là », juge la créatrice italienne Popy Moreni. Florence Müller rappelle que Daniel Jasiak, dans les années 1990, intéressait « trois personnes et demie » alors qu’aujourd’hui le courant qu’il a lancé (grunge) est adulé. Ce créateur était décalé, sans doute trop en avance ? Il est devenu « la vérité du moment une fois disparu du devant de la scène » (Florence Müller). On peut notamment retrouver des inspirations venant de lui chez Marc Jacobs, chef de file du mouvement grunge aux Etats-Unis.